Vous vous souvenez de ce jour où votre prof de maths vous a dit devant toute la classe que "vous n'étiez pas très rapide" ? Ou de ce moment où, enfant, vous avez pleuré et qu’on vous a répondu : "allez, c’est rien du tout !" ? Ce genre de petites phrases, de mini-humiliations ou de ressentis qu’on balaie du revers de la main... et qui, pourtant, restent bien accrochés dans un coin de nous, comme un post-it émotionnel jamais décollé.

Pas assez grave pour en parler sérieusement, mais trop marquant pour être vraiment oublié.

Bienvenue dans l’univers des "petits traumas" du quotidien, ces expériences qu’on range dans la case "détail" mais qui influencent parfois notre confiance, nos réactions, et même nos relations.

Et si on leur accordait, enfin, un peu d’écoute ?

C’est quoi un trauma (même petit) ?

Dans l’imaginaire collectif, un traumatisme, c’est souvent un événement très violent : accident, agression, guerre… Pourtant, en thérapie, on parle aussi de "traumas avec un petit t" mais qui impactent, ceux qui ne feront jamais la une des journaux mais qui marquent profondément notre système émotionnel.

Un "petit trauma", c’est une expérience émotionnellement douloureuse:

• Vécue comme insécurisante, humiliante ou invalidante,
• Non digérée, c’est-à-dire non exprimée, non entendue, et souvent minimisée (par soi ou par les autres),
• Qui réveille , parfois des années plus tard, des réactions disproportionnées face à des situations anodines

💡 Exemple  :

Un collègue vous coupe la parole en réunion et vous sentez monter en vous une bouffée de colère... Ce n’est pas la réunion le problème. C’est peut-être ce sentiment ancien de ne jamais avoir été écouté chez vous quand vous étiez enfant.

Comment ces petits traumas s’impriment dans notre système ?

Notre cerveau est une sorte de bibliothécaire émotionnel : il stocke chaque expérience avec son lot de ressentis, d’images, d’odeurs, de sensations… Et les événements non digérés, même légers en apparence, s’enregistrent comme "non classés".

Résultat : ils ressortent à l’improviste. Et comme notre inconscient ne fait pas vraiment la différence entre un danger passé et un stress actuel… c'est panique à bord pour une remarque de travers.

🧠 En clair : le cerveau veut bien faire, mais parfois il réagit à une alerte nourrie du passé en pensant qu’on est toujours en danger.

Pourquoi ça mérite qu’on s’y attarde

Parce que ce n’est pas une question de gravité, mais de ressenti.

Et que toute émotion non écoutée cherche à se faire entendre — parfois à travers le corps, l’anxiété, les conflits ou l’évitement.

Ces petits traumas peuvent :

• Saboter notre confiance (ex : "j’ai toujours peur d’être ridicule quand je parle"),
• Nourrir des croyances limitantes (ex : "je dérange quand j’exprime mes besoins")
• Créer des réactions automatiques qui nous échappent (ex : fuir les conflits, éviter la nouveauté, ruminer en boucle...).

Ce n’est donc pas être "fragile" que d’avoir été blessé. C’est être humain.

Et si on leur tendait une oreille… bienveillante ?

L’objectif n’est pas de "ressasser le passé", mais plutôt de :

• Mettre en lumière ces petits cailloux dans la chaussure,
• Comprendre leur origine pour reprendre la main sur nos réactions,
• Transformer ces mémoires douloureuses en leviers d’apaisement et de confiance.

L’accompagnement thérapeutique et notamment l’hypnose ou encore les constellations familiale individuelle , permet de revisiter ces souvenirs sans les revivre, de les reclasser dans le cerveau dans le bon fichier, et de retrouver de l’espace intérieur.

Parfois, il suffit d’un regard différent, d’une histoire racontée autrement, pour que le poids se relâche.

En Bref:

Alors non, ce n’était peut-être "pas si grave"… mais si ça continue à vous trotter dans la tête 15 ans plus tard pendant que vous étendez votre linge ou que vous attendez le bus… c’est peut-être qu’il y a quelque chose à écouter, non ?

Le cerveau n’a pas la fonction "corbeille automatique", il garde tout même la remarque désobligeante de Tonton Gilbert en 1999.

Un petit check-up intérieur, c’est comme une vidange émotionnelle : ça ne fait pas de mal, et ça évite les pannes en plein carrefour de vie.

🚗 Prêt(e) à alléger le coffre à souvenirs ?

Si vous sentez que certains "petits trucs" du passé freinent vos accélérations du présent, c’est peut-être le bon moment pour en parler.

Je vous accueille dans un cadre chaleureux et bienveillant accompagnée d'un sourire et d'outils innovants .

Prêt(e) à ouvrir la porte du changement : Essayez… au pire… ça marche ❗

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