Le consentement, c’est un peu comme demander : « Tu veux le dernier carré de chocolat ? »

• Si la personne répond « oui » avec les yeux qui brillent : feu vert.
• Si elle répond « euh… prends le si tu veux », on sait tous que ce n’est PAS un vrai oui .

Dans une relation intime, en couple, en "date", en long terme, en one-shot, en touchant, en embrassant, en câlinant… le consentement, c’est la base.

Il concerne absolument tout le monde, sans militantisme, ni paranoïa du « je dois demander toutes les 14 secondes ».

Le but ?

• Comprendre comment ça fonctionne.
• Savoir dire oui.
• Savoir dire non.
• Repérer les “oui mais”, les “non mais”, les silences, les hésitations.

Et construire une vraie communication qui rend les choses plus simples et plus agréable.

Le consentement: ce n’est pas juste "oui ou non"

Un bon consentement doit être :

• Libre : pas sous pression, pas pour faire plaisir.

• Réversible : on peut changer d’avis (même après un baiser, même après un début de rapprochement).

• Éclairé : on sait à quoi on dit oui.

• Enthousiaste : pas “bon ok… si tu veux…”.

• Spécifique : dire oui à un baiser ça ne veut pas dire oui à tout.

En clair : ce n’est pas une signature à vie, c’est un dialogue. Et comme dans tout dialogue…

• Il y a des oui francs.

• Des non fermes.

• Et toute une palette de nuances

Les 5 grands types de réponses

Le "oui" qui veut dire "oui"

• C’est clair, fluide, assorti d’un sourire.
• Pas besoin de jouer les inspecteurs.
• La personne participe, propose, engage.

Le "oui mais"… qui est un "non déguisé"

Celui-là, on le connaît tous.

Le vrai message : « Je n’ose pas dire non… mais je ne suis pas dedans. »

Psychologiquement, ce phénomène se nomme la compliance et l'envie d’éviter le conflit .

On dit oui… pour éviter une réaction, un malaise, une tension.

Le "non mais"… qui ouvre une conversation

"Non, pas ça… mais je veux bien ça."

"Non pour le moment… mais continuons à …."

C’est un non respectueux, qui indique qu’il y a un dialogue possible. Et ça, c’est précieux.

Le silence / l’hésitation / le figement

On l’oublie souvent, mais la science est formelle : dans le stress ou le malaise, le cerveau active parfois la réaction « freeze » .Une personne peut ne rien dire du tout.

Ce n’est PAS un consentement.

Le "oui pour te faire plaisir"… qui n’est pas un oui

Souvent lié à :

• la peur de décevoir
• la peur du conflit
• la croyance qu’on « doit »

Le problème ?

On dépasse ses limites, on empile du malaise, et à long terme… ça fait plus de dégâts qu’un "non" bien posé.

Le consentement, ce n’est pas plomber l’ambiance, c’est créer la bonne

On entend parfois : "Si je dois demander tout le temps, c’est gênant."

En réalité on est loin du cliché du questionnaire :

• Tu veux ça ?

• Et ça ?

• Et là ?

Non. Dans la vraie vie, on parle de fluidité, de connexion, de sensibilité à l’autre. Une phrase simple, légère, suffit :

• Ça te va comme ça ?

• Tu veux qu’on ralentisse ?

• Tu en as envie ?

• Dis-moi si tu veux changer quelque chose.

C’est fluide et ça prend en compte l'autre et soi. Et contrairement aux idées reçues… ça peut augmenter le désir, parce que chacun se sent en sécurité.

Le non verbal : votre meilleur allié

Les recherches sur la communication montrent que le non verbal représente une part énorme de nos messages émotionnels. En clair :

• Si quelqu’un recule légèrement → ce n’est pas un oui.

• Si la personne se fige → ce n’est pas un oui.

• Si la personne semble crispée, détourne les yeux, ne participe pas → toujours pas un oui.

Le consentement se voit, s’entend, se ressent.

À l’inverse :

• corps engagé

• respiration ouverte

• mouvements synchronisés

• regards connectés

… indiquent une forme d’accord non verbal tout aussi importante. Mais attention aux interprétations aussi notamment quand dans un moment euphorique.

S’autoriser à dire non : c'est important

Beaucoup de personnes n’ont pas appris à dire non sans culpabilité.

Et pourtant, selon la psychologie comportementale la capacité à poser des limites claires est un marqueur direct de bien-être relationnel.

Dire non, ce n’est pas :

❌ rejeter l’autre

❌ manquer de respect

❌ casser l’ambiance

C’est dire :

✔ Je me connais

✔ Je me respecte

✔ Je te respecte assez pour être honnête

Et ça… crée des relations beaucoup plus saines.

Le consentement, ce n’est pas un combat : c’est un partenariat

Pas besoin d’être militant, féministe, anti-féministe, politisé, ou quoi que ce soit.

Le consentement, c’est juste :

• un cadre sain
• une communication claire
• du respect mutuel
• plus de bien-être
• plus de plaisir
• plus de liberté
• moins de quiproquos dignes d’une mauvaise comédie romantique

Et surtout :c’est l’affaire de TOUS, quel que soit son genre.

En bref

Le consentement c’est un peu comme une danse :

• Si l’un avance sans que l'autre suive le mouvement, on se marche sur les pieds.
• Si l’un se laisse entraîner sans trop savoir pourquoi, on finit crispé .

Mais quand les deux se regardent, s’accordent, se sentent… , la danse devient simple, fluide, évidente.

Et surtout , personne n’a besoin de crier « Attention, je vais tourner ! » toutes les dix secondes.

Il suffit de sentir le rythme, de vérifier qu’on avance ensemble, et d’accepter que parfois… on a le droit de s’arrêter pour souffler, ou changer de musique.

Le consentement, ce n’est pas une formalité… c’est un langage.

Un langage qui dit : « Je te vois. Je t’écoute. Je te respecte. Et j’ai envie qu’on soit bien, tous les deux. »

Un langage qui simplifie , qui évite les maladresses, les zones grises, les tensions, et qui fait du partage un vrai moment choisi ,pas un moment subi, concédé ou silencieux.

Et toi alors ❓

• Tu veux apprendre à poser des limites ?
• Tu as envie de comprendre tes signaux internes ?
• Tu souhaites débloquer des schémas plus anciens ?

👉 Je t’accompagne pour t’aider à construire un rapport plus sain à ton corps, à tes envies et à ta communication.

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